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Soigner le cheval sans le stresser

Le secret pour soigner un cheval sans le stresser réside dans le calme, la confiance en soi, la détermination et la fermeté du soigneur, toutes qualités qui rassurent le cheval et l'incitent à rester tranquille. L'énervement et la peur, en revanche, se transmettent aussitôt à l'animal.

La bonne attitude

Pour rassurer les chevaux, il faut savoir rester serein soi-même.
Confiance et respect
Lorsqu'un cheval est bien dressé et a confiance en son soigneur, les soins se passent bien. L'animal sait que l'homme est son dominant et qu'il n'a rien à craindre de lui. Il est donc à la fois respectueux et confiant. A l'opposé, si le soigneur s'énerve ou a peur, le cheval devient automatiquement inquiet et n'a plus qu'une envie : adopter la tactique de défense pour laquelle il est programmé : la fuite !
Règles fondamentales
La règle numéro un lorsqu'on soigne un cheval est donc de conserver son sang-froid, quelle que soit la situation. Le fait de se contraindre à siffloter ou à bâiller aide parfois à garder la décontraction nécessaire. La règle numéro deux est qu'un cheval qui se sent enfermé ou prisonnier panique toujours davantage que celui qui a l'impression qu'il pourrait s'enfuir au cas où. Il est donc toujours préférable, pendant les soins, de faire tenir l'animal par un assistant plutôt que de l'attacher.
Rassurant mais ferme
Si les soins sont douloureux ou simplement désagréables, le cheval peut tenter d'y échapper. Il faut d'abord le rassurer, puis se montrer ferme et déterminé. Il doit savoir qu'il n'échappera pas à votre volonté. S'il bouge, ramenez-le immédiatement, mais sans violence, à sa place. Mais, s'il supporte courageusement les soins, félicitez-le et récompensez-le !

Les moyens de contention

Neuf fois sur dix, il n'est pas nécessaire d'immobiliser le cheval pour lui donner des soins. Un soigneur calme et rassurant suffit. Toutefois, différentes méthodes de contention douce sont possibles
Toujours un assistant
Le premier des moyens de contention consiste à faire tenir le cheval en main par un assistant. Celui-ci sera chargé de rassurer l'animal et de le détendre par des caresses et des mots apaisants. Si l'animal bouge un peu trop l'assistant pourra lui prendre un antérieur. La meilleure technique consiste à tenir le sabot par la pince, en fléchissant un peu toutes les articulations. Attention, il ne faut pas, alors, que l'animal prenne appui sur l'assistant. Dans ce cas, celui-ci doit tromper l'animal en faisant semblant de relâcher un peu sa jambe.
Le pli de l'encolure
Une autre technique consiste à attraper fermement dans la main un pli de peau au niveau du creux de l'encolure, en avant de l'épaule. Une fois la prise assurée, il faut la faire rouler vers l'avant en la tenant, si nécessaire, à deux mains.
La prise de l'oreille
Le fait de se saisir de l'oreille d'un cheval naturellement confiant et de la manipuler détourne son attention. Cette technique est assez efficace si les soins ne durent pas trop longtemps.
La prise du bout du nez
On peut, de la même manière, attraper la lèvre supérieure à pleine main et la serrer plus ou moins. Cela permet de se passer du tord-nez pour les soins de courte durée, comme de l'utilisation d'un aérosol dont le bruit effraie l'animal.
Le caveçon ou le licol d'étalon
Une simple chaîne sur le nez ou sous le menton, ou l'arçon d'un caveçon permettent de maintenir plus fermement un cheval qui se défend. Attention toutefois, ces harnais sont très douloureux et ne doivent pas être manipulés avec brutalité. Les à-coups violents sont à proscrire, la douleur qu'ils suscitent incitant le cheval à réagir plus plutôt qu'à se calmer.
L'injection
Lorsqu'un vétérinaire est présent, il peut administrer un sédatif au cheval pour le tranquilliser ou l'anesthésier légèrement le temps de l'intervention. Le choix du produit, de sa dose et de son mode d'injection dépendent du cheval et des circonstances. Seul un praticien diplômé est habilité à utiliser la contention chimique.
Le tord-nez
Le tord-nez est fait d'une cordelette que l'on glisse sur la lèvre du cheval et d'un manche que l'on tourne pour serrer cette cordelette. Cet instrument un peu barbare se révèle parfois utile pour immobiliser les chevaux pendant les soins douloureux ou déplaisants. Mais, dans certains cas il produit l'effet inverse : il énerve l'animal et l'incite à se révolter. Le tord-nez doit être manipulé avec tact: il faut toujours être prêt à le serrer ou à le desserrer en fonction des réactions de l'animal. Dans tous les cas afin de ne pas risquer une nécrose des tissus, le tord-nez ne doit pas être laissé en place plus de quelques minutes.

3 commentaires:

Sophie a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

Tu es une barbare, comment ose tu privilégier le tord nez, non mais, tu est vraiment une barbare !!!

Anonyme a dit…

Pour les abrutis qui insulte cette jeune fille, le tord nez sa rien de mal... Tu ais le endorphine?? C'est ce que ton mec et toi libere apres avoir fais l'amour --'. Il faut juste éviter de toucher le bout du nez quand le tor nez est enlever car c'est sensible c'est tout. Idiote !!! Je préfère le tord nez qu'une piqûre pour shooter mon cheval!!!!!!