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Le sliding-stop

S'il est une figure impressionnante en équitation western, c'est bien le sliding-stop. Cet arrêt spectaculaire, qui trouve son origine dans le travail du bétail, exige beaucoup d'efforts de la part du cheval et du cavalier. Mais quelle récompense !

Stopper : une sensation inoubliable

Monter un cheval de reining est une expérience inoubliable. Sa puissance vous donne la sensation d'être monté sur un bloc de muscles. Pourtant, vous n'avez presque rien dans les mains ni dans les jambes.
Au travail
Le sliding-stop ne fait que reproduire un geste naturel chez le cheval. Un cheval correctement musclé et bien dressé se prêtera volontiers à cet exercice.
  1. Déterminez à l'avance l'endroit où vous voulez stopper. Fixez ce point. Mettez votre cheval dans un petit galop souple et rythmé, bien cadencé. Le cheval doit se mettre en équilibre de lui-même, puis monter en puissance, prenant de la vitesse à chaque foulée grâce à l'engagement de plus en plus fort de l'arrière-main. L'avant-main est légèrement relevée, le poids se reportant à l'arrière.
  2. Le cheval ne présente aucune défense, il est totalement sous votre contrôle. Vous devez arriver à l'endroit choisi pour le stop à la vitesse la plus grande possible. Relâchez alors très légèrement les rênes. Dites « Wôa » en vous enfonçant dans la selle et relevez imperceptiblement les mains sans pour autant créer de tension. Tout ceci se passe en quelques fractions de seconde.
  3. Le cheval rentre l'arrière-main sous lui, semblant presque s'asseoir. Son dos est rond, son port de tête naturel. Emmené par son élan, il glisse sur ses postérieurs, sans accrocher, traçant sur le sol deux lignes parfaitement parallèles, pendant que les antérieurs semblent trotter. Lorsqu'il a fini de glisser, le cheval se rassemble et attend l'ordre suivant.

Stopper : les bonnes conditions

Le sol
La qualité du sol intervient pour une bonne part dans la longueur de la glissade. Mais celle-ci ne compte pas vraiment dans l'appréciation de la manœuvre. Certes, face au bétail, le cheval qui glisse trop dépasserait le veau, ce qui n'est pas le but recherché. Une glissade de 6 ou 7 mètres est une performance très correcte. Mais on laissera glisser tant qu'il le souhaite un cheval qui ne fait que du reining, puisqu'il n'y a pas de petit veau qui en profiterait pour se sauver ! Un bon stoppeur doit être capable de glisser sur n'importe quel terrain, dur ou profond. Il suffit qu'il soit bien conformé et qu'il sache travailler avec son rein. Dans un terrain lourd, une action de mains un peu plus prononcée peut être nécessaire.
Le ferrage
Un cheval de reining porte aux postérieurs des fers très particuliers. Pour lui permettre de glisser, ceux-ci sont totalement lisses. Les têtes des clous sont dans le fer. Pour le protéger et le soutenir, ils dépassent de quelques centimètres en éponges. Ferré de la sorte, le cheval doit porter des protections sérieuses et rester sur un terrain ne présentant pas de danger. Dehors, il pourrait se blesser gravement

Apprendre à stopper au poulain

Assurez-vous avant tout que la conformation de votre poulain est adéquate. Il doit être débourré et suffisamment avancé en dressage. Vous devez pouvoir régler son allure et sa vitesse avec des actions de rênes très légères. Il a compris que « Wôa » voulait dire « stop ». La façon dont il recule sera un excellent indicateur quant à son potentiel de stoppeur. Un poulain qui recule correctement sait engager ses postérieurs, arrondir son rein, transférer son poids vers l'arrière. Il doit être souple et rapide dans cette manœuvre.
Premiers essais
Pour lui enseigner le stop, lancez le cheval dans un galop cadencé, puis accélérez-le légèrement. Choisissez un point sur une ligne droite. Puis, simultanément, dites « Wôa », enfoncez-vous dans la selle, levez les mains pour transférer le poids vers l'arrière. Le poulain s'arrêtera en engageant ses postérieurs et en arrondissant son rein. En récompense, relâchez immédiatement les rênes. A ce stade, vous n'attendez pas encore qu'il glisse.
Par plaisir
Attention ! Pour bien stopper, un cheval doit aimer ça Si les stops sont associés à une sensation douloureuse, le poulain apprendra vite à fuir en avant. Il faut donc soigneusement éviter de tirer sur la bouche et bien s'assurer qu'il sait arrondir son dos Un cheval qui s'arrête en creusant le dos, soit parce que le cavalier « tire », soit parce qu'il ne sait pas ou ne peut pas se placer correctement souffre du dos Très vite, il refusera les arrêts
Bon à savoir
Les cow-boys ont besoin de chevaux capables de s'arrêter net en même temps qu'une vache qui en fait autant, et de repartir aussi vite que possible, sans se blesser. Les chevaux portant une charge, le stop est la seule façon de faire cela correctement. Savoir stopper est donc très important pour les chevaux destinés ou travail du bétail. Le stop en épreuve de reining est une démonstration de cette qualité.

Le sens de l'orientation


Dans le monde équestre, il arrive fréquemment que le cheval ramène son cavalier à l'écurie. Cela arrive parfois suite à une perte de contrôle de l'animal ; mais parfois, c'est l'homme, qui pour retrouver son chemin, fait appel au sens de l'orientation du cheval.

Le cheval et l'orientation : un mystère ?

Les animaux font appel à différentes techniques pour s'orienter. Certains possèdent de véritables petites boussoles dans leur rétine, d'autres utilisent le soleil, d'autres encore construisent des cartes mentales de leur environnement. On ne sait pas encore comment procèdent réellement les chevaux pour s'y retrouver...
Comme le Petit Poucet et les Indiens
Il existe différentes façons de retrouver son chemin. Il y a, par exemple, celle du Petit Poucet, qui sème des objets repérables pour retrouver sa propre piste. Il y a aussi celle de l'Indien, qui suit n'importe quelle piste à la trace. Les chevaux savent utiliser l'une et l'autre. Il suffit d'un bon odorat et d'un bon sens de l'observation pour repérer un crottin, une trace de fer, une branche brisée, etc. Ils ont donc bien la capacité de suivre une piste, surtout la leur.
Une boussole dans la tête
On peut aussi penser que les chevaux possèdent, comme les passereaux, des cellules visuelles sensibles au champ magnétique terrestre. Bien que cela n'ait jamais été démontré, les équidés dissimulent peut-être de telles petites boussoles quelque part dans leur cerveau ou dans leurs rétines.
Une carte en mémoire
Une troisième manière de retrouver son chemin consiste à se repérer grâce à une carte. Non pas une carte routière, mais une carte mentale: un plan des lieux, mémorisé lors de leur fréquentation. C'est grâce à de telles cartes mentales que nous sommes capables d'aller aux toilettes, en pleine nuit, sans allumer la lumière, et sans nous cogner à tous les meubles. Nous avons un plan des pièces et de leur contenu dans le cerveau.
Observation Les chevaux semblent capables d'une semblable prouesse - même s'ils s'avèrent moins performants que les chiens, par exemple. Les tests de labyrinthe ou de contournement d'un obstacle par le chemin le plus court donnent, en effet, un net avantage à ces derniers. Mieux vaut donc ne pas trop faire confiance à sa monture pour trouver des raccourcis ou des détours pertinents. En revanche, les chevaux ont à la fois une excellente mémoire et un remarquable sens de l'observation. Ces deux qualités leur permettent très certainement de se souvenir, par exemple, que la maison forestière se trouve à gauche du lac et derrière la parcelle en friche.
Un mystère à percer
A lors, quel est le secret des chevaux? La vérité, c'est que personne n'a véritablement étudié l'orientation chez les chevaux. En revanche, l'expérience et une connaissance empirique permettent d'affirmer qu'ils sont très performants dans ce domaine, souvent davantage que leur maître.
Une excellente ouïe
Les chevaux ont une meilleur oreille que leur cavalier. Ils perçoivent des sons de plus faible intensité et sur une plus large gamme de fréquences. Il est donc tout à fait possible que nos montures entendent les hurlements du moniteur ou les bruits de la forge du club bien avant les humains. Ils pourraient donc s'orienter aussi grâce aux bruits.

L'orientation... au pif

Pour retrouver son chemin, il n'est pas toujours nécessaire, pour le cheval, de savoir construire des cartes mentales des régions qu'il traverse, ni même d'avoir le sens de l'orientation. Avec un odorat bien développé et une bonne mémoire, il peut facilement suivre la piste... au nez.
Le parfum de l'écurie
En forêt, lorsque la vision est limitée, les chevaux s'orientent au moins autant par l'odorat que par la vue. Nous avons toujours du mal à l'imaginer, tant nous sommes handicapés, dans ce domaine, par rapport aux animaux. Le cheval ne souffre heureusement pas d'une telle infirmité et possède le flair d'un limier. Il lui est sans doute possible de percevoir l'odeur familière de l'écurie à des kilomètres de distance. Tel le saumon qui remonte les fleuves et les rivières en suivant les effluves de son torrent natal, les équidés se contentent parfois de remonter la piste des senteurs de la maison.
Un paysage d'odeurs
Même loin du club ou en terrain inconnu, les chevaux peuvent aussi utiliser leur odorat. Chaque bosquet, chaque champ, chaque étang possède son odeur. Toutes ces exhalaisons aident vraisemblablement les chevaux à retrouver leur chemin dans la forêt profonde. Il est même possible qu'ils élaborent de véritables cartes mentales sur une base olfactive. De telles cartes d'odeurs se superposeraient dans leur mémoire aux données de leur vision. Cela suffirait à expliquer que nos montures s'y retrouvent dans un sous-bois où nous sommes complètement perdus.
Une vision panoramique
Leur grande taille et leur longue encolure permettent aux chevaux de voir de haut. En terrain découvert, le cheval dispose donc d'un meilleur point de vue que l'homme pour situer les lieux ou repérer au loin un site familier.
Un flair de limier
Faites donc l'expérience de laisser votre cheval rênes longues lorsque vous vous serez aventuré un peu plus loin que d'habitude. Ayant compris que c'est à lui de décider de la direction à prendre, il utilisera ses larges naseaux pour s'orienter.

Le cheval de sport

Les disciplines olympiques d'équitation sont apparues assez récemment. Avec elles a émergé une idée différente de l'élevage, qui vise à sélectionner le cheval dit de sport.

Des ancêtres communs

A l'origine de tous les chevaux de sport, on trouve trois grandes races : le pur-sang, le pur-sang arabe et l'ibérique. Leur allant, leur élégance, leur équilibre ont contribué à la création de races performantes dans toutes les disciplines olympiques.
D'abord, le cheval de course
L'élevage de chevaux rapides que l'on confrontait à la course est apparu très tôt (dès le Xle siècle), mais les premiers hippo- dromes ne furent créés qu'au XVIII siècle. Avec les courses allait apparaître un cheval différent : le pur-sang, que l'on peut considérer comme le père de toutes les races de chevaux de sport. De nos jours, on distingue les chevaux de course, discipline à part dans le monde équestre, et les chevaux de sport.
Les sports équestres
L'apparition du cheval de sport à proprement parier, c'est-à-dire de l'animal spécifiquement produit et électionné en vue de ses performances sportives, a eu lieu bien après celle du pur-sang. C'est l'introduction des disciplines équestres aux jeux olympiques de 1956, qui a marqué la véritable naissance des sports équestres. Après cet événement, l'équitation de sport et de loisir a connu un développement considérable. Les disciplines équestres olympiques furent d'abord au nombre de trois: le saut d'obstacle, le dressage et le concours complet.
A l'allemande : une sélection drastique
L'apparition d'un public nouveau a modifié peu à peu le monde de l'élevage. Dans un premier temps, la course à la performance n'a pas été gérée de la même façon dans tous les pays. Allemands et Hollandais, par exemple, ont rapidement mis en place une politique de sélection rigoureuse. A la différence des éleveurs français, ils ont immédiatement pris en compte le mental et la conformation, écartant de la reproduction, voire du registre, les chevaux caractériels et tous ceux dont le modèle s'éloignait des standards. Cela donne aujourd'hui des «bêtes de concours», performantes et sûres, qui semblent toutes sorties du même moule et que l'on s'arrache au prix fort.
A la française: tout est permis
En France, aucune politique d'élevage suivie n'a été mise en place au départ. Les éleveurs ont sélectionné leurs produits sur la performance, tolérant des modèles et des tempéraments extrêmement différents. Il en est sorti des champions exceptionnels (notamment en CSO, avec les selles français, et en CCE, avec les anglo-arabes), mais aussi de véritables haridelles : la production a longtemps été très inégale. Acheter un selle français n'apportait aucune espèce de garantie : le modèle, le caractère, les allures et les performances pouvant varier du tout au tout. Aujourd'hui, pourtant, cette race se distingue dans le saut d'obstacle.
Le coin du pro
De plus en plus, les éleveurs tiennent compte du tempérament du reproducteur afin de produire des chevaux équilibrés, intelligents, ayant une bonne capacité de travail et d'apprentissage.
Gros plan
Tout comme l'appellation «sang-chaud», le terme «cheval de sport» ne recouvre pas une réalité biologique, mais tous les chevaux de sport sont «près du sang» et ont en commun un modèle élégant et élancé, une grande liberté de mouvement ainsi qu'un tempérament plein d'allant.

Le cheval de sport aujourd'hui

Le travail des éleveurs a permis l'émergence de races splendides et très performantes qui ne sont pas à la portée de tous les portefeuilles.
Une sélection dès la naissance
Aujourd'hui, les éleveurs de chevaux de sport accordent une importance toute particulière aux origines mais aussi à la sélection, qui se fait à partir de tests de performances. Ces derniers, très importants en Allemagne et dans d'autres pays d'Europe, ne sont pas systématiques en France, où les concours de modèles et allures, puis le cycle classique (séries de concours ouverts aux jeunes chevaux) font office de sélection. L'accent est mis sur l'adaptation du cheval à la discipline à laquelle on le destine (coup de saut, allures, rapidité, etc.), mais aussi, de plus en plus, sur ses capacités d'apprentissage et de travail, donc sur son tempérament.
A chaque discipline sa race ?
Il y a encore quelques années, les produits des élevages semblaient assez différenciés : l'anglo-arabe excellait en concours complet, le selle français en CSO et le trakehner en dressage. Mais, de plus en plus, on voit arriver sur le marché des chevaux très polyvalents, comme les westphaliens ou les KWPN, dont les qualités se prêtent pratiquement aux trois disciplines, en tout cas au saut aussi bien qu'au dressage. Lors des ventes de chevaux de sport, il n'est pas rare de voir un grand cavalier de CSO et un grand cavalier de dressage se disputer le même cheval ! Le complet reste une discipline un peu à part, où pur-sang, AQPS et anglo-arabes se partagent le gros des médailles.
Le saviez-vous ?
Les chevaux de sport proviennent presque tous de stud-books ouverts : contrairement aux stud-books fermés, qui n'admettent à la reproduction que des chevaux déjà inscrits dans le registre, les stud-books ouverts acceptent les croisements avec des animaux de races différentes s'ils répondent aux critères de sélection. Ces chevaux venus d'ailleurs permettent de développer ou de renforcer une caractéristique.
Bon à savoir
Le cheval de cornplet a toujours eu un statut un peu à part, la vitesse et l'endurance requises donnant souvent des rnodèles trop légers pour le CSO et le dressage.

1er galop : trouver son équilibre

Beaucoup de cavaliers ont peur lors des premiers galops. Pour se sentir à l'aise et ne pas se crisper, il faut trouver son équilibre, savoir comment ralentir l'allure et repasser au trot sans heurts.

Galoper : une sensation formidable

Pour en profiter, il faut se sentir détendu et à l'aise. N'oubliez pas que la décontraction est votre meilleur atout pour suivre souplement les mouvements du cheval.
Au travail
  1. Pour goûter ses premières foulées de galop en étant parfaitement détendu, l'idéal est de commencer en longe. Ainsi, on n'a pas à se préoccuper de la direction ou du contrôle de l'allure. Posez les rênes sur l'encolure en les nouant pour les raccourcir un peu. Fermez vos jambes et passez au trot. Fermez-les de nouveau énergiquement tout en poussant dans la selle avec vos fesses pour inciter le cheval à accélérer. De son côté, le moniteur l'encourage à partir au galop. Si vous en sentez le besoin, attrapez le pommeau d'une ou des deux mains. Regardez devant vous et concentrez-vous sur le rythme et le mouvement du cheval.
  2. Passé les premiers instants de découverte, efforcez-vous de décontracter tout votre buste. Dégagez la tête des épaules en relâchant toute cette partie du corps. Gardez les reins souples. Si vous vous tenez au pommeau, profitez-en pour bien tirer vos fesses dans l'avant de la selle, en basculant le bassin. Vos jambes enveloppent le cheval, les mollets bien au contact des flancs. Lorsque le cheval repasse au pas, les secousses sont plus importantes. Anticipez en redressant le buste ; on peut l'incliner un peu vers l'arrière.
  3. Après cette première expérience, vous devez essayer de galoper seul. Comme précédemment, mettez votre cheval au trot. En arrivant dans un tournant, poussez-le énergiquement avec les jambes et l'assiette. Vous pouvez prendre les deux rênes dans une main et tenir le pommeau de l'autre. Pour repasser au trot, redressez le buste en l'inclinant légèrement vers l'arrière et levez la main qui tient les rênes. Les rênes doivent être tendues. Vous pouvez accompagner ces deux actions avec la voix.
  4. Rester assis au galop n'est pas obligatoire, surtout quand on est encore un cavalier inexpérimenté. Pour se sentir à l'aise dans un galop, même rapide, on adopte la position dite « en suspension ». Cela consiste à se mettre en équilibre sur les étriers en soulevant légèrement les fesses au-dessus de la selle. Il suffit pour cela de déplier les genoux et d'incliner un peu le buste en avant. Cherchez d'abord votre équilibre au pas et au trot.
  5. Lorsque vous vous sentez capable de vous tenir en équilibre en suspension, mettez votre cheval au trot. Vous-même, prenez le trot enlevé. En arrivant dans un tournant, donnez des jambes fermement en ouvrant les doigts sur les rênes. Dès que le cheval prend le galop, restez en suspension. Vous pouvez prendre les deux rênes dans une main et attraper une poignée de crins dans l'autre. Gardez la rêne extérieure légèrement plus courte pour que le cheval reste sur la piste.
Bon à savoir
Lorsqu'on travaille en manège, on demande généralement le galop dans un tournant. On pousse le cheval au trot Légèrement déséquilibré, il « tombe » dans le galop. On appelle cela le départ au galop par accélération d'allure. Par la suite, on apprend à mettre le cheval au galop par simple placement des aides, sans accélérer.
Le coin du pro
En suspension, ne vous levez pas exagérément au-dessus de la selle. Gardez les jambes bien à leur place, légèrement en arrière de la sangle et serrées. Les fesses doivent rester au-dessus du siège et non s'avancer. Si vous laissez les jambes glisser en arrière et les fesses s'avancer, vous ne pourrez conserver votre équilibre.
A éviter !
N'essayez pas de vous « accrocher » aux rênes : bloqué dans sa bouche, le cheval repasserait au trot ou se défendrait en cherchant à vous arracher les rênes. Agrippé aux rênes, vous êtes à sa merci : s'il baisse brusquement la tête, vous risquez fort de passer par-dessus l'encolure !

Des idées pour le faire beau

Pour le faire beau, il n'y a pas que les sempiternels pions ! Crinière, queue et poils se prêtent à bien des fantaisies : faites-vous plaisir, mais respectez votre cheval.

Quand le faire beau

Le cheval, c'est certain, se préfère au naturel. Mais, pour le besoin d'un concours ou d'une présentation, il faut parfois le coiffer.
Pour les grandes occasions
Le nattage et autres mises en beauté ne sont pas toujours une partie de plaisir pour le cheval. Il doit se montrer patient pendant qu'on le pomponne et, bien souvent, les ornementations imaginées par son propriétaire provoquent tiraillements et démangeaisons. Il faut donc résister à la tentation de jouer à la poupée avec son cheval et savoir réserver pour les grandes occasions le plaisir de le faire beau.
Une fois la présentation terminée ou le concours achevé, retirez des que possible élastiques, nattes, pompons, fils et autres fanfreluches afin que le cheval retrouve des sensations normales.
Une simple mise en valeur
Pour que la crinière soit lisse et bien ordonnée, il faut la rabattre d'un seul côté de l'encolure. Chez certains chevaux, l'implantation des crins renvoie naturellement ceux-ci d'un seul côté. Chez d'autres en revanche, ils sont hérissés d'épis. Pour ceux-là, il faut recourir aux nattes d'écurie. Vous devez vous y prendre plusieurs jours à l'avance. Nattez simplement la crinière, avec de grosses tresses assez lâches, du côte où la plus grande quantité de crins se porte naturellement. Laissez ces nattes 24 ou 48 h, puis dénouez les crins. Passez dessus, pour les lisser, une éponge humide, puis surveillez votre cheval le temps que les crins sèchent afin qu'il ne se gratte pas furieusement le chignon et détruise l'effet obtenu.
La méthode artisanale
Si vous êtes habile et si vous en avez le temps, vous pouvez réussir un damier sans utiliser de cache. Rebroussez et lissez en alternance des carrés de poils de la largeur de votre peigne. Pour que la « coiffure » tienne bien sans l'aide de la laque, utilisez de l'eau sucrée.
Pour une queue fournie
Pour donner à la queue de votre cheval un aspect fourni et mousseux, travaillez l'ondulation. La veille de la présentation, shampooinez-la, essorez-la et laissez-la sécher un peu : elle doit être encore humide mais non trempée. Tressez-la ensuite entièrement, de la base à la pointe. Nouez avec un ou deux élastiques à quelques centimètres de l'extrémité. Deux ou trois heures avant l'épreuve, défaites la natte. Laissez-la sécher complètement si nécessaire avant de séparer doucement les crins, mèche par mèche, à l'aide d'une brosse douce.
Effets de poils
Les dessins sur le poil au niveau de la croupe, des cuisses et parfois même des flancs font toujours beaucoup d'effet. Ils sont très simples à exécuter, pourvu que le poil du cheval s'y prête (difficile en hiver, avec un cheval tondu !). Pour réussir un dessin en damier ou en triangle sur la croupe, utilisez un cache en plastique souple (en vente dans tous les bons magasins de matériel équestre). Posez-le simplement à plat sur un côté de la croupe, puis, en le maintenant en place, passez une brosse que vous mouillez régulièrement, à rebrousse-poil sur toutes les parties apparentes. Fixez avec un peu de laque en vaporisateur : attention aux possibles réactions du cheval à ce bruit.

Une touche de folklore

Crinières et longues queues permettent toutes sortes de tressages. Inspirez-vous des traditions.
Crinière et queue à l'andalouse
Si votre cheval a une longue crinière, vous pouvez adopter le tressage traditionnel ibérique, qui fait toujours beaucoup d'effet et n'est pas aussi compliqué à faire qu'il en a l’air. Utilisez des élastiques blancs ou de couleur, recouverts ou non d'adhésif ou de rubans de laine dans le même ton.
Vous pouvez tresser la queue sur le même principe si elle est suffisamment abondante.