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Le terrain de dressage

Le rectangle de dressage n'est pas un simple morceau de pré qu'on a délimité : c'est un rectangle de dimensions bien précises, balisé par des lettres, qui se prête parfaitement à la gymnastique sophistiquée qu'on va demander au cheval.

A tous les niveaux

Même dans le cadre d'un concours d'entraînement, il faut s'efforcer de proposer aux concurrents un terrain qui se rapproche du rectangle réglementaire : seul ce conditionnement les préparera correctement à affronter des épreuves plus importantes et leur permettra de dessiner correctement les figures.
La nature du sol
Sur ce point, le règlement est assez pointilleux. Le terrain de dressage doit être sableux, à l'extrême limite gazonné. Le gazon est moins utilisé, en Europe qu'en Grande-Bretagne. Le sable employé ne doit pas être abrasif, doit être hersé régulièrement et entretenu pendant les pauses entre les concurrents. Il est nécessaire que la couche de fondation assure un drainage parfait afin que le sol ne devienne pas lourd, profond ou glissant, c'est-à-dire dangereux pour les chevaux.
En terrain plat
En dressage, le cheval est jugé sur la régularité et l'amplitude de ses allures ainsi que sur son équilibre et la fluidité de ses mouvements. Même dans les petites épreuves, un départ au galop ne pose pas les mêmes problèmes en terrain plat, en montée ou en descente. Il est donc essentiel que le terrain de dressage soit parfaitement horizontal : sur un terrain en pente, même si la pente est très légère, les chevaux sont déséquilibrés en descente, en perte d'énergie en montée. Cela fausse complètement leurs mouvements et la façon dont on les jugera. C'est pourquoi, le plus souvent, on ne peut organiser une épreuve digne de ce nom sur un terrain qui n’a pas été construit spécialement à cet effet.
Trous et bosses
Pour les mêmes raisons, et pour des raisons de sécurité, il est important que le sol soit bien plat et homogène. Trous, bosses, irrégularités, zones plus ou moins profondes, glissantes ou dures risquent non seulement de fausser les gestes du cheval, mais encore de le faire trébucher, voire de provoquer des blessures (entorses, atteintes, etc.). Bien entendu, il faut éliminer toutes les pierres qui pourraient s’y trouver.

Mètre en main

Le terrain doit avoir les dimensions exactes, car les cavaliers doivent s'y retrouver «les yeux fermés».
Les bonnes dimensions
Le terrain de dressage est un rectangle dont la largeur est toujours de 20 m. Dans certaines reprises D, la longueur est de 40 m. Pour toutes les autres reprises, elle est de 60 m. Les lettres qui marquent les différents points du rectangle sont toujours placées aux mêmes endroits : c'est ce qui permet aux cavaliers d'exécuter les figures avec précision. Dans cet objectif, la ligne du milieu (A-C) doit être matérialisée : en général, sur un terrain gazonné, on tond plus court une bande de 1 ou 2 m de large; sur une piste de sable, on marque cette ligne centrale à l'aide d'un rouleau ou d'une herse.
Et le terrain de détente ?
Le sol du terrain de détente doit, si possible, être de même nature que le rectangle afin que les chevaux s'échauffent dans les meilleures conditions ; s'ils passaient d'un terrain dur à un terrain mou ou profond (ou l'inverse), leurs articulations en souffriraient. Le terrain de détente doit être au moins aussi grand que le rectangle. Pour des raisons de sécurité, terrain de détente et paddock doivent être deux lieux bien distincts.

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