Lâché en pleine nature pour des parcours qui peuvent dépasser 50 km, le trecquiste doit être autonome et parfaitement équipé. L'épreuve de présentation est destinée à vérifier que le couple est prêt pour le grand départ.
Une épreuve garde-fou
Notée sur 10, cette épreuve n'a que peu d'incidence sur le classement. Son rôle consiste plutôt à vérifier que les cavaliers sont parés pour leur expédition en pleine nature et qu'ils peuvent prendre le départ.
Au départ du POR
C'est au début du POR que s'accomplissent les vérifications, environ un quart d'heure avant l'entrée dans la salle des cartes. Après une vérification extérieure du cheval et du harnachement, le cavalier est invité à fouiller dans ses sacoches ou dans ses poches pour montrer ce qu'il emporte. Il est important de bien connaître l'emplacement de chaque objet et d'avoir prévu des trousses (secourisme, maréchalerie) faciles à ouvrir, à refermer et à ranger sous peine de se retrouver avec un étalage hétéroclite sur les bras, à quelques minutes de l'entrée dans la salle des cartes. En cas d'oubli ou d'omission, il est possible, dans les limites du temps imparti, d'aller chercher ou de se faire apporter les objets manquants.
Le confort du cheval
Le jury commence par s'assurer que le cheval n'aura pas à souffrir de la longue journée qui s'annonce : est il parfaitement pansé, les pieds sont-ils curés, la ferrure est-elle complète et en bon état ? Les contrôleurs se penchent également sur son harnachement, dont ils vérifient la propreté, le bon état et le confort. C'est parfois l'occasion de pointer un tapis trop mince ou des sacoches mal fixées dont le ballottement fatiguera le dos. Du côté de la tête, on vérifie les réglages : un hackamore trop bas sur le nez, un mors qui pince les commissures contre la muserolle ou le licol, etc. Il ne faut pas oublier que les cavaliers d'extérieur sont souvent des indépendants, qui ne bénéficient d'aucune formation spécifique. Le TREC constitue une bonne occasion de les aider à s'améliorer.
Dépannage et sécurité
Le cavalier doit être équipé pour se signaler en cas de retour nocturne et posséder une torche, une lampe cycliste bicolore pour l'étrier, des bandes réfléchissantes pour les membres du cheval. Attention, le jury prend soin de vérifier que les lampes fonctionnent : pensez à vérifier les piles. Une trousse de maréchalerie (mailloche, tricoise, râpe et/ou rogne-pied) est indispensable, ainsi que des clous et des fers à la taille du cheval, ou une sandale de dépannage. Autre équipement pesant et volumineux, la trousse de secourisme : cette boîte hermétique doit contenir de quoi répondre aux besoins éventuels de l'homme et de l'animal. Premiers soins pour soigner une plaie, un coup ou les affections les plus fréquentes chez le cheval. Le tout doit être propre, bien rangé et non périmé.
Même selle, même embouchure
A la différence de celui du concours complet, le règlement du TREC précise que l'embouchure et la selle utilisées doivent être les mêmes pour toutes les épreuves. Le jury de l'épreuve de présentation prend donc soin de relever les caractéristiques du matériel employé et, parfois, de le marquer : une étiquette inamovible, une inscription…
Ne pas oublier
- Papiers d'identité du cavalier, du cheval.
- Canif, briquet, argent liquide, cartede téléphone.
- Licol et longe.
- Trousse de secourisme.
- Trousse de maréchalerie, 2 fers (un antérieur, un postérieur), clous.
- Matériel d'éclairage et de signalisation. Piles en bon état.
Le harnachement du cheval de TREC
Une grande liberté est accordée au cavalier dans le choix du harnachement. Peu importent le style : western, classique ou composite pourvu que le matériel soit confortable et fonctionnel.
Harnachement de tête
En TREC, le règlement impose de conserver la même embouchure d'un bout à l'autre de la compétition, ce qui oblige le cavalier à un choix délicat. Il lui faut trouver le harnachement qui lui permettra une conduite facile d'une main pour le POR, une parfaite précision pour les allures et les franchissements délicats du PTV, ainsi qu'un contact franc pour aborder les sauts éventuels. Le compromis est difficile et dépend de la sensibilité de la monture. Certains concurrents résolvent le problème en choisissant un mors sur lequel les rênes pourront, selon l'épreuve, être fixées différemment. On n'oubliera pas de laisser un licol au cheval sous le filet, ni d'emporter une corde d'attache, soit dans les sacoches, soit accrochée à la selle ou autour de l'encolure par un nœud non coulissant.
Selle et sacoches
Identique pou r les trois épreuves, la selle doit, concilier des impératifs variés : grande surface de matelassure pour bien répartir le poids du cavalier et du paquetage, dés de fixation, pommeau discret et taquets de genoux pour faciliter le saut d'obstacle, l'assise confortable pour limiter la fatigue du POR. Il existe des modèles spécialement étudiés pour le TREC qui se révèlent également d'excellentes selles de randonnée. Pour les sacoches, il faut veiller àune bonne répartition des charges, à bien les fixer à la selle ainsi qu'à les équiper d'une sangle ventrale pour éviter un ballottement qui fatiguerait excessivement le dos du cheval. Pour préserver celui-ci, on évitera également d'installer des sacoches « à pont » en les posant sous la selle, car elles appuieraient alors directement sur la colonne vertébrale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire