Résistants à l'état sauvage, parfaitement adaptés à la vie en liberté, les chevaux deviennent plus fragiles lorsqu'ils vivent en captivité. Pour préserver leur santé, il faut écouter la nature et leur prodiguer des soins attentifs et réguliers.
Respecter la nature du cheval
Le meilleur moyen de maintenir un cheval en bonne santé est de lui offrir un mode de vie qui corresponde à sa nature : celle d'un herbivore grégaire et migrateur.
Une compagnie nécessaire
Le cheval est fait pour vivre en groupe, brouter toute la journée et déambuler la majeure partie du temps. Il a besoin de relations avec ses semblables ou, à défaut, avec des humains ou d'autres animaux. C'est à ce prix qu'il conservera un esprit sain dans un corps sain. Il est très mauvais d'isoler un cheval, surtout si on le laisse sans distraction. Un cheval tout seul chez un particulier, par exemple, sera à coup sûr malheureux. Il risque de développer des tics de comportement. A plus ou moins long terme, c'est la santé de l'animal qui est en danger.
L'importance du fourrage
Le cheval a besoin de grignoter à longueur de journée. Il n'est donc pas bon pour son équilibre digestif, ni pour son équilibre mental, de lui donner trois rations qu'il avalera en dix minutes chacune. S’il vit au box, sa ration doit comporter une proportion importante de foin qu'il pourra mâcher des heures durant.
Une litière en guise de pâture
Dans la nature, le cheval ne dépose pas ses crottins près de l'endroit où il mange. Il choisit pour se coucher un endroit propre et aussi sec que possible. La litière du cheval vivant au box doit donc être moelleuse, propre et sèche. Il doit trouver là un substitut du pâturage. Une paille saine (bien récoltée et bien stockée) et de bonne qualité reste la meilleure des litières. En cas d'allergie, le cheval doit vivre au pré plutôt que sur une litière de sciure ou de lin qui lui sape le moral.
Des sorties quotidiennes
Le cheval a besoin de déambuler. Rester immobile dans son box est néfaste pour sa circulation, pour sa digestion, pour sa vitalité, pour son moral. Il doit sortir tous les jours, au moins deux heures. L'activité régulière et longue (marche et trot en extérieur) est la plus saine. L’échauffement avant le travail et le retour au calme après sont fondamentaux pour la santé et la forme de votre compagnon.
Les jours de repos sans sortie, où il tourne en rond dans son box, ne font aucun bien au cheval : mieux vaut le mettre au pré ou au paddock en liberté. L'accès libre à un paddock, même petit, est une excellente solution.
Le coin du pro
Contrairement à ce que nous pensons souvent, le cheval n'a pas été conçu pour porter un cavalier sur son dos et déambuler à vive allure sur des terrains variés. Pour lui, c'est un sport. Comme tel, cela lui demande une préparation, qui doit être progressive, puis une gymnastique quotidienne. Comme tous les sportifs, le cheval doit ménager son corps : échauffement avant le travail, mise en souffle, assouplissements progressifs, efforts à la mesure de ses moyens physiques et mentaux, retour au calme avant de rentrer au box. Bien doser le travail, c'est préserver la vitalité de votre monture pour longtemps.
Attention, danger !
Certaines maladies mortelles font encore régulièrement des victimes parmi les chevaux. La vaccination permet de protéger le cheval contre plusieurs d'entre elles. Rage et tétanos en priorité.
Les points à surveiller
Quelques soins élémentaires permettent d'assurer un bien être minimum à votre cheval et de lui donner tous les atouts pour qu'il conserve une santé éclatante.
Les soins des pieds
Les pieds doivent être contrôlés quotidiennement et nettoyés avant et après le travail. Un cheval qui ne vit plus en complète liberté n'use pas ses pieds de façon équilibrée : trop peu s'il vit au pré et travaille peu, trop s'il est monté régulièrement et fait de la route en extérieur. Il doit donc être suivi régulièrement par le maréchal-ferrant (une visite toutes les six à huit semaines).
Contre les vers
Parqué dans de petits espaces, contraint de manger à proximité de ses propres crottins, le cheval est sans cesse infesté de vers. Il n'a pas librement accès aux plantes qui lui permettent de se vermifuger lui-même. Il faut donc lui administrer un vermifuge au minimum trois fois par an.
Les soins dentaires
Lorsqu'on remplace les quinze heures de pâturage du cheval libre par trois repas de tendres granulés, ses dents ne s'usent plus comme elles devraient. Le contrôle régulier de la bouche par le dentiste équin devient nécessaire pour prévenir les problèmes, parfois graves, qu'entraîne l'apparition de surdents : perte d'appétit, mauvaise mastication, mauvaise digestion, voire coliques.
Le saviez-vous ?
Les chevaux ne parlent pas. Ça, vous le saviez ! Mais aviez-vous remarqué qu'ils ne se plaignent pas lorsqu'ils souffrent ? Quand on marche sur la queue d'un chat ou d'un chien, il crie. Chez les chevaux, les plus grandes douleurs sont muettes. Le cavalier doit donc être d'autant plus attentif. Un coup de mors sur les gencives, par exemple, est très douloureux. Pensons-y et souvenons-nous que les douleurs répétées jouent sur l'humeur, qui elle-même ne tarde pas à influer sur l'appétit, la vitalité, la santé.
1 commentaire:
tres bonne remarque a propos des douleur muette des chevaux bocoup ignore qu'ils on mal et certains s'amuse avec eux comme des poupées ils faut arreter!!!
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