Le TREC (Techniques de randonnée équestre de compétition) propose au cavalier, en quatre épreuves, de tester sa pratique de l'extérieur et de se former tout en s'amusant.
A la portée de tous
Variée et ludique, cette discipline a manifestement été conçue par des cavaliers d'extérieur pour des cavaliers d'extérieur. Beaux paysages, bonne ambiance ainsi que quelques découvertes utiles en perspective...
Quatre épreuves en une
Le TREC comporte quatre épreuves. Réparties sur une ou deux journées, ces épreuves vont tester les qualités du cavalier d'extérieur, c'est-à-dire ses talents de dresseur, son aptitude à s'orienter, l'entraînement de son cheval et la confiance qu'il en a obtenue, enfin l'adaptation et l'état de son matériel.
Présentation : la petite épreuve qui compte
L'épreuve de présentation se déroule généralement juste avant le départ du parcours d'orientation . Elle ne représente qu'une part symbolique des points (10 sur les 500 du total).
POR: Parcours d'orientation et de régularité
C'est l'épreuve reine du TREC, qui joue un rôle déterminant dans le classement. Le jeu consiste à recopier avec précision un tracé sur carte, de 20 à 60 km, puis à le suivre avec exactitude pour découvrir les contrôles dissimulés le long de l'itinéraire. Une très belle balade en perspective, mais qui réclame une attention soutenue : non seulement le cavalier doit déjouer les subtilités de la topographie mais, de plus, il lui faut respecter des vitesses imposées (6 à 12 km/h selon le cas), ce qui réclame une attention constante. Ainsi mis sous pression, il est difficile de ne jamais se tromper. La soirée à venir sera à coup sûr émaillée de récits haletants et d'anecdotes amusantes !
Maîtrise des allures : du dressage en ligne droite
La troisième épreuve se déroule dans un couloir un peu mystérieux tracé à la chaux dans un vaste pré : 1,50 m de large, 150 m de long. Les concurrents s'y lancent tour à tour, sous l'œil vigilant de contrôleurs disséminés le long de la piste. Il s'agit d'abord de parcourir celle-ci au galop lent, puis de revenir au pas rapide. Un barème définit le nombre de points gagnés qui sont fonction du temps réalisé dans chaque allure. Il suffit d'une malheureuse foulée de trot ou d'un pied posé hors du couloir pour perdre ce précieux capital.
PTV : Parcours en terrain varié
Au fil d'un parcours de quelques kilomètres, le couple va affronter 16 difficultés naturelles ou reconstituées, qui testeront l'aisance et l'adresse du cavalier, mais aussi la confiance, l'obéissance et la sûreté de sa monture. Gué, passerelle, portail, branches basses, fossés, contre haut, fortes pentes, franchissement en main, reculer : l'éventail proposé est vaste mais répond à des normes bien définies. Chaque franchissement est évalué par un juge, qui en note à la fois le style et l'efficacité : l'important n'est pas la performance sportive, mais l'entente et la sécurité du couple.
Les atouts des TREC d'initiation
- Esprit d'entraide et convivialité y règnent. Nul n'hésite à partager ses connaissances, à transmettre ce qu'il sait, y compris les organisateurs qui sont souvent des cavaliers de haut niveau.
- Il est toujours possible de renoncer à un saut ou à un franchissement si l'on ne se sent pas encore prêt.
- Le règlement très détaillé du PTV et l'exemple des autres concurrents aident à comprendre quelle est la bonne méthode pour franchir les difficultés et quelles fautes il faut éviter.
- Le POR peut se courir en équipe, ce qui permet une initiation conviviale et sécurisante.
Une solution pour les cavaliers isolés
N'attendez pas d'être un « pro » de l'extérieur pour concourir : le TREC constitue une véritable école pour celui qui veut progresser et former sa monture.
Cavaliers solitaires
L'apparition du TREC, dans les années 80, a coïncidé avec le développement de l'équitation de loisir. De nombreux cavaliers, abandonnant le manège, ont choisi, un peu au hasard, une monture rustique et pas trop chère, puis se sont lancés sur les chemins. Mais, bien souvent, la belle aventure vire au cauchemar parce que le cheval n'est pas assez bien dressé, parce que le cavalier n'a pas reçu une formation adaptée à l'extérieur ou qu'il a abandonné un peu trop tôt ses « études équestres ». Faute de conseils et d'idées pour progresser, les problèmes s'aggravent : le cheval refuse de traverser les gués, se cabre au passage des voitures, ne supporte pas de sortir seul.
Trecquer pour progresser
Face à ces difficultés, la pratique du TREC constitue une bonne solution. Inutile d'attendre d'être devenu un cavalier hors pair ou d'avoir une monture parfaitement dressé e pour participer. Car le but des TREC est avant tout d'aider les pratiquants à se former et à progresser. Au fil des participations, chacun améliorera sa technique et son coup d'œil, apprenant, par exemple, à reconnaître quel genre de pente sa monture peut gravir sans risque et quelle position adopter pour lui faciliter la tâche. Des connaissances qui ne s'acquièrent pas dans les manèges et qu'il est difficile d'acquérir si on est seul dans son coin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire